2023 / 29 sep 2023

Lever le frein au don de sang grâce à la Réalité Virtuelle

Grâce aux casques de réalité virtuelle, le don du sang peut être vécu comme une expérience ludique et encourager le passage à l’acte pour les primo-donneurs et les non-donneurs. C’est l’objet d’une opération menée en partenariat entre VisionR et l’Établissement Français du Sang (EFS).

Le don de sang est une démarche primordiale qui permet chaque jour de sauver de vies. Ce pouvoir est entre les mains de chacun d’entre nous, cependant, un grand nombre de personnes ne franchissent pas encore la porte des points de collectes. Parmi les freins qui retiennent les non-donneurs, certains peuvent être éliminés grâce à l’usage de la Réalité Virtuelle.

C’est l’objet d’une opération menée en partenariat entre VisionR et l’Établissement Français du Sang (EFS).

Pourquoi donner son sang?

Malgré toutes les innovations médicales qui fleurissent chaque année, aucun traitement ni médicament de synthèse n’est à ce jour capable de reproduire le sang humain. Pourtant, son utilisation reste incontournable dans de nombreuses configurations à l’hôpital :

  • les situations d’urgence comme les hémorragies, pendant une opération chirurgicale, un accouchement ou à la suite d’un accident ;
  • Les besoins chroniques tels que les maladies du sang et les cancers qui nécessitent parfois un suivi et des transfusions régulières (leucémie, lymphomes, myélomes, myélodysplasies, etc.) ;
  • la fabrication de médicaments.

Chaque année, les dons du sang permettent de soigner 1 million de malades. Parmi eux, 47 % des patients transfusés le sont dans le cadre du traitement de maladie du sang ou de cancers et 35 % le sont lors d’interventions chirurgicales.

Les hémorragies représentent la principale source de besoins en sang pour les hôpitaux et les urgentistes. En effet, dans de telles situations, les poches de sang doivent être disponibles en moins d’une demi-heure. D’autant plus que les produits sanguins issus des dons du sang possèdent une durée de vie limitée :

  • 7 jours pour les plaquettes ;
  • 42 jours pour les globules rouges ;
  • 365 jours pour le plasma.

Pour répondre aux besoins nationaux, l’Établissement français du sang (EFS) 10 000 dons tous les jours sont nécessaires. Avec plus de 115 maisons du don, ainsi que 40 000 points de collecte mobiles (lieux publics, entreprises, universités, etc.), le don du sang se montre accessible dans la plupart des régions. Et pour cause, la mobilisation régulière et continue s’avère essentielle pour répondre aux besoins hospitaliers et pharmaceutiques en produits sanguins labiles.

Identifier les blocages

Le don du sang constitue un acte essentiel pour la prise en charge des malades, c’est pourquoi les recherches psychosociales sur les comportements ont cherché à identifier les facteurs qui incitent ou non à réaliser des dons. Si pour les primo-donneurs, les freins se révèlent d’ordre logistique ou organisationnel, les raisons diffèrent pour les non-donneurs qui possèdent diverses barrières personnelles.

En France, le don du sang est un acte solidaire et bénévole, ces principes fondateurs empêchent la transfusion sanguine d’être rémunérée, contrairement aux États-Unis par exemple. De ce fait, le don du sang possède une image favorable et l’intention de donner reste largement partagée.

Cependant, malgré cette perception positive, beaucoup ne passent pas à l’acte et plusieurs peurs sont en cause :

  • la crainte de l’aiguille, un des principaux obstacles au don du sang ;
  • l’appréhension de voir du sang ;
  • l’angoisse d’attraper des maladies ;
  • la quantité de sang prélevé et la possible fatigue qui s’ensuit ;
  • la période d’attente.

En plus de ces freins, les non-donneurs considèrent l’acte de donner comme intrusif, complexe, froid et parviennent difficilement à matérialiser le devenir du sang collecté.

La Réalité Virtuelle comme levier

Si la réalité virtuelle ne peut surmonter les barrières pratiques liées au don du sang, elle peut en revanche agir sur les freins émotionnels.

Ainsi, immerger les donneurs dans des expériences immersives permet de détourner leur attention au travers de moments relaxants et ainsi de réduite l’anxiété. Ces derniers parviennent à s’extraire d’un paysage anxiogène et à se concentrer sur l’expérience proposée. De cette manière, la crainte de l’aiguille ou la peur du sang se dissipent.

A travers ses films immersifs 360°, VisionR fait voyager les donneurs, vol en montgolfières, balade en chien de traineau ou navigation en voilier, notre sélection d’expérience est parfaitement adaptée à un usage relaxant.

Grâce aux casques de réalité virtuelle, le don du sang peut être vécu comme une expérience ludique et encourager le passage à l’acte pour les primo-donneurs et les non-donneurs.

Donner son sang constitue un acte dont la nécessité est largement reconnue. Pour pallier les craintes des non-donneurs, la réalité virtuelle répond à différents freins comme la peur de la vue du sang ou celle d’avoir mal.

Par ailleurs, l’utilisation d’un tel dispositif pendant les phases d’attente participe à diminuer les freins liés à l’anticipation de la piqûre à venir.

Avec un dispositif non-invasif, ludique, réglable et léger, les casques s’adaptent parfaitement aux contraintes des points de collectes.

Notre dispositif de lecture autonome permet de déployer rapidement en grand nombre de casques en un temps très court tout en offrant une véritable autonomie d’utilisation aux donneurs.

Une fois équipé, chaque utilisateur accède à notre catalogue d’expériences immersives et navigue entre elles uniquement par le regard sans mobiliser ses mains. Cette interface est donc particulièrement adaptée au contexte du don de sang qui entraine une certaine immobilisation du donneur.

Sources :

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